Nous sommes ce que nous mangeons, "Votre médecin vous l'a-t-il dit un jour?

Le bien manger pour bien vivre à la conférence du club Rencontres

Sur le thème "bien manger pour bien vivre, il y avait la foule des grands jours salle Tivoli pour assister au dernier vendredi culturel du club Rencontres. Un public captivé par les propos de Patricia Pacaut, docteur en pharmacie, qui sut très vite accrocher l'auditoire par sa communication ludique et pédagogique. Avec un sourire   rayonnant et une énergie communicative, elle paraissait incarner les résultats des bienfaits d'habitudes alimentaires saines et naturelle qu'elle préconise. 

Les questions permirent d'extrapoler les principes de base évoqués par la conférencière qui sut soutenir le débat où chacun pouvait exposer ses arguments et ses interrogations. Il fut question des coutumes transmises de génération, un temps abandonnées au profit du "fast food" en rapport avec le rythme de nos vie actuelles. Aujourd'hui, certains aliments reprennent toute leur importance ou d'autres au contraire sont déconseillés par des études scientifiques. La qualité des fruits et légumes de nos agriculteurs, le choix des ingrédients, l'équilibre de menus adaptés, autant de façons primordiales de conserver notre santé. Car il s'agit bien de cela, Patricia ne prétendait pas s'occuper du "curatif" mais plutôt du"préventif" pour éviter de détériorer son capital santé donnant à notre corps des éléments néfastes à l'équilibre et l'harmonie. En particulier les sucres, "aussi dangereux que l'alcool pour la santé", considérées sous toutes leurs formes, mesurés par l'index glycémique, doivent être identifiés et absorbés à bon escient. Pour repousser notamment le spectre du diabète de type 2 de plus en plus présent. La participation active des membres du club Rencontres, a montré combien chacun est conscient pour soi-même et pour les enfants, de la nécessité de manger de façon  équilibrée. 

Il fut question de fruits légumes oubliés ou rejetés injustement tels la noix, la châtaigne, l'avocat, la pomme de terre, les lentilles ou l'huile de colza. Persuadée que les habitudes se prennent dès l'enfance, elle va prêcher la bonne parole "dans les écoles pour expliquer aux enfants comment choisir puis cuisiner les aliments en les prenant le plus brut possible et direct de la production. Patricia Pacaut conclue en affirmant "nous sommes ce que nous mangeons".

JE

le petit journal du 
6 au 19 mars 2012